L’Île-des-Sœurs, le 6 février 2020 – L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) vient de publier les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.
Ainsi, 3 429 ventes résidentielles ont été conclues au cours du mois de janvier, ce qui représente une augmentation de 16 % par rapport au même mois l’année dernière.
« Sans surprise, le marché immobilier de Montréal poursuit sa croissance accélérée, toujours soutenue par une économie robuste, des taux d’intérêt au plancher et des fondamentaux démographiques forts », constate Julie Saucier, présidente et chef de la direction de l’APCIQ. « La surchauffe du marché observée sur l’île de Montréal entraîne une accélération des prix, ce qui a pour effet d’inciter de plus en plus d’acheteurs à se tourner vers les marchés périphériques de la RMR de Montréal. Il en résulte pour ces secteurs, mois après mois, une chute des inscriptions en vigueur et une hausse soutenue des prix. »
Variation des ventes par secteurs
Sur le plan géographique, à l’exception de Vaudreuil-Soulanges qui a connu un repli marqué des ventes (-17 %) en janvier, les cinq autres secteurs de la RMR ont affiché de fortes augmentations du nombre de transactions : Laval (+37 %), Saint-Jean-sur-Richelieu (+33 %), l’île de Montréal (+18 %), la Rive-Nord (+17 %) et la Rive-Sud (+10 %).
Statistiques par catégories de propriétés
À l’échelle de la RMR, le plex de 2 à 5 logements est la catégorie de propriété ayant affiché la plus forte progression des ventes en janvier, avec une hausse notable de 36 % (335 transactions) par rapport à l’année dernière. Le faible taux d’inoccupation des immeubles locatifs dans la RMR de Montréal – 1,5 % selon la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) – est un des facteurs expliquant l’engouement renouvelé pour cette catégorie de propriété.
De leur côté, les ventes de copropriétés ont enregistré une augmentation considérable de 23 % (1 290 transactions).
Enfin, l’unifamiliale a enregistré une hausse soutenue de l’activité (+8 %) par rapport à janvier 2019, avec 1 800 transactions.
Au chapitre des prix
À l’échelle de la RMR, la hausse du prix des propriétés a connu une nette accélération en janvier. De nouveaux sommets ont été enregistrés pour toutes les catégories de propriétés :
Pour l’unifamiliale, le prix médian a bondi de 12 %, comparé à janvier 2019, pour atteindre 353 000 $. Sur l’île de Montréal, la moitié des propriétés unifamiliales se sont négociées au-dessus de 526 800 $, un nouveau record.
Le prix médian des plex s’est également élevé de 11 %, pour atteindre 570 000 $. Sur l’île de Montréal, cette augmentation est spectaculaire puisqu’elle se chiffre à 17 % (647 000 $).
Quant aux copropriétés, le prix médian a lui aussi augmenté de 11 %, pour s’établir à 275 000 $. Sur l’île de Montréal, la hausse a été de 18 %, pour atteindre un prix médian de 369 000 $.
Nombre de propriétés à vendre
Le nombre de propriétés à vendre dans la RMR de Montréal a diminué pour un 52e mois consécutif en janvier, alors qu’on dénombrait 15 073 inscriptions résidentielles en vigueur sur le système Centris. Il s’agit d’une chute de 28 % comparé à l’an dernier, une variation qui n’avait jamais été enregistrée pour un mois de janvier depuis que le système Centris des courtiers immobiliers compile les données (2000).
Délai de vente
Les délais de vente reflètent présentement des conditions de marché particulièrement tendues et extrêmement favorables aux vendeurs, toutes catégories confondues. Il faut remonter à 2005 pour observer des délais de vente moyens aussi courts en cette période de l’année dans la région de Montréal pour l’unifamiliale (69 jours, -9 jours) et pour la copropriété (74 jours, -22 jours). Quant aux plex, le délai de vente est aussi à un creux historique de 15 ans puisqu’il ne fallait que 73 jours (-3 jours) en janvier pour vendre une propriété.
Pour accéder à tous les tableaux de statistiques de janvier 2020 (province et 6 RMR), cliquez ici.
À propos de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec
L’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) est une association à but non lucratif qui regroupe plus de 12 700 courtiers immobiliers et agences immobilières. Elle est responsable de promouvoir et de défendre leurs intérêts en tenant compte des enjeux auxquels est exposée la profession et des diverses réalités professionnelles et régionales de ses membres. L’APCIQ est également un acteur important dans plusieurs dossiers immobiliers, incluant la mise en place de mesures favorisant l’accès à la propriété. L’Association diffuse des statistiques sur le marché immobilier résidentiel au Québec, offre de la formation, des outils et des services liés au domaine de l’immobilier et facilite la collecte, la diffusion et l’échange d’information. L’APCIQ a son siège social à Québec et des bureaux administratifs à Montréal et possède deux filiales, soit la Société Centris inc. et le Collège de l’immobilier du Québec. Suivez ses activités sur apciq.ca ou par l’entremise des réseaux sociaux Facebook, LinkedIn, Instagram and Twitter.